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 L'itinéraire
L'équipage




















































































































































































































































































Transatlantique 2010/2011
Le 25/01/2011
Une traversée rapide et sportive,
Le vent s'est montré génereux dès la première nuit, une fois la dévente de Santo Antao passée. D'abord grand largue les deux premiers jours, on a ensuite pu tangonner jusqu'à l'arrivée. Les grains nous ont chahutés pendant quelques temps, 
et le vent n'a faibli que les deux derniers jours, nous permettant enfin d'enlever nos ris pris depuis le départ ! La houle a grossi au fur et à mesure, permettant à Arakan de surfer tout le long du trajet. La dernière nuit a été très difficile, à cause d'une grosse dépression qui nous est passée dessus, faisant tourner en bourrique le capitaine et son équipière !
A bord on s'adapte au rythme du bateau, la traversée est longue mais les journées et les nuits passent vite, la notion du temps s'envole dans l'alternance des quarts et les fuseaux horaires  qui défilent...
Les habitudes de nav' se prennent et les réflexes de marins s'imposent. A l'arrivée, on a l'impression de reconnaître les Antilles avant même de voir la terre: le bleu de l'océan s'éclaircit, les oiseaux apparaissent, la température monte, l'humidité augmente... On arrive de nuit par une mer complétement lisse et plate, on devine les côtes qu'on connaît si bien: La Désirade, Petite Terre, Sainte Anne puis le phare de l'îlot Gosier si familier, où on jette l'ancre à 2h30 heure locale, après 2113 Milles parcourus en 12 jours et 14 heures.
Ravis de notre traversée, on espere que nos impressions et ressentis ne s'évaporeront pas trop vite à la reprise de nos chères habitudes guadeloupéennes...
Dernière position :
L 16°12,150' N
                              G 061°29,720' W


Quelques chiffres:
Distance totale parcourue : 5057 Milles Nautiques (près de 10 000 Km)
Vitesse moyenne en transat : 7 Noeuds
Vitesse max : 14 Noeuds (en transat)
Distance max parcourue en 24h : 186 Milles (en plein milieu !)
Distance min parcourue en 24h : 146 Milles (le 1er et le dernier jour)
Profondeur max : 5980 mètres sous la coque !
Heures de moteur : 300 heures (quand y voulait bien !)
Heures de nav': 888 heures soit 37 jours en cumulé
Le plus gros coup de vent : 48 Noeuds à Mindelo - Cap Vert

Voici les photos de la transatlantique, puis les différents diaporamas rassemblés chronologiquement du trajet depuis le départ :

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Le 12/01/2011
Cap-Vert,
Enfin... après tant d'incertitudes, on est au Cap-Vert, ultime étape de notre périple. La traversée depuis les Canaries a été un vrai plaisir par rapport à ce qu'on a subi avant... 6 jours pour rejoindre l'île de Sal depuis Gran Canaria. Un vent hésitant au début puis plutôt bien établi par la suite nous a permis de bien profiter de notre bateau. L'arrivée sur Sal plante le décor capverdien : dépaysement, houle, vent... une ambiance mélange d'Antilles, d'Afrique et de Brésil sur une dizaine d'îles. Aprés s'être bien reposés et avoir déambulé dans l'île, on part pour Boa Vista plus au sud. Plus de problèmes de moteur ou presque... le rêve ! Enfin on en a plus beaucoup besoin non plus car ça souffle pas mal ! Boa Vista c'est le désert, la plage et les dunes qui se confondent... Une excellente escale avant de repartir pour Sao Vicente, une des traversées les plus corsées depuis le départ. Le vent se renforce pendant la nuit, les vagues balayent le pont d'Arakan, et l'arrivée au port de Mindelo se fait au près serré sous 40 Noeuds ! Les conditions sont rudes pour la navigation et tous nous confirment cette impression en arrivant à quai après un dernier effort ! Jean Le Cam abandonnera lui aussi sa course autour du monde au niveau du Cap-Vert, après un dématage ! Du coup on prend le ferry pour aller visiter l'île d'à coté, Santo Antao, montagneuse et inaccessible. Un dernier tour dans Mindelo, ville vivante et colorée, puis on prépare le bateau pour la dernière ligne droite, la traversée de l'Atlantique. Nous sommes le 12 janvier, plus de 2000 Milles sont devant l'étrave et on largue les amarres ...

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Le 24/12/2010
Canaries,
Enfin après tous ces sauts de puce, on arrive sur l'île de la Graciosa, toute proche de Lanzarote. Encore une arrivée sans moteur vent de face, à tirer des bords dans un chenal minuscule; le temps de mettre l'ancre, le moteur lâche son dernier soupir et la nuit tombe... S'en suivent une journée de repos/bricole et une nuit à veiller sur le guindeau à cause d'un coup de vent qui menace tous les bateaux du mouillage de finir sur la plage ! Puis direction Tenerife, et cette fois, le vent nous conduit au près bon plein. A la marina, on retrouve nos copains de galère. On se repose en laissant les dépressions passer et on en profite pour se ballader entre campagne, mer, montagne et désert volcanique de l'île. Une fenêtre météo s'ouvre pour le Cap-Vert, mais c'est un  piège ! A peine sortis de la marina, le moteur cale de nouveau, le vent tourne autour du bateau et les vagues s'en mêlent ! Une nuit horrible à réamorcer le moteur pour rejoindre Gran Canaria où l'on pourra plus facilement accéder au port protegé des vagues. Une fois arrivés et remis de nos emotions on met Arakan sans dessus dessous pour remettre le moteur en bon état de marche, on l'espère définitivement !!! C'est aussi l'occasion de faire un peu de tourisme à Las Palmas dans l'ambiance de Noël. Notre retard sur nos prévisions n'est plus quantifiable... mais peu importe, les Alizées se réveillent doucement, alors une fois de plus on largue les amarres pour le Cap-Vert, en espérant que le Père Noël nous apportera un vent et une houle favorables... 

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Le 08/12/2010
Maroc,
Escale imprévue mais tellement agréable... on se sent déja loin, la température commence enfin à monter, et le dépaysement est total.
La traversée du détroit de Gibraltar s'est faite difficilement, toujours le vent de face, de nuit, sous la pluie et à slalomer entre les nombreux cargos... mais cela s'est averé par la suite assez facile comparé aux innombrables pêcheurs des côtes marocaines peu ou pas éclairésà faible echo radar, le tout sous un brouillard surprenant. Les nuits ont donc é éprouvantes, et l'arrivée a Mohammedia, près de Casablanca, la bienvenue. La côte marocaine ne posséde pas de mouillages mais seulement quelques ports où l'on peut accoster: respecter le timing est alors obligatoire pour arriver de jour, à la bonne marée et pendant la fenêtre météo favorable. Mohammedia nous a complétement charmés, nous permettant aussi de visiter Casablanca toute proche. Puis les très fortes précipitations qui se sont abattues sur le Maroc (190mm en 24h) nous ont obligés à nous calfeutrer à l'intérieur pour attendre l'acalmie ! Nous en avons alors profité pour mettre le cap sur Agadir, ne pouvant pas une fois de plus rejoindre les Canaries car les Alizées ne sont pas encore établis. La traversée a d'abord été dure, contre vent et courant, avec une panne moteur, puis un filet dans l'hélice ! Heureusement tout s'est retabli le 2e jour de navigation sans soucis, et le 3e, le vent a enfin tourné, nous permettant de rattrapper notre retard et d'arriver à temps à la marina d'Agadir, après une dernière nuit à attendre l'aube pour eviter pêcheurs et filets qui barricadent les côtes. Les copains de pontons qui arrivent au fur et à mesure bien fatigués aussi, nous font prendre conscience que nous, au moins, on n'a rien cassé, c'est déjà ça ! Après quelques jours excellents de repos, visites, resto, etc... on quitte Agadir pour les Canaries, les dépressions semblent passer plus au Nord maintenant, et les Alizées  s'installer... dans quelques jours...

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Le 24/11/2010
Gibraltar,
Encore du vent de face ! A en croire les copains de pontons, nous ne sommes pas les seuls 
à subir le mauvais temps ! Au moins nous, nous n'avons plus de problème moteur... L'arrivée sur Gibraltar s'est faite, une fois n'est pas coutume, dans la pétole. Après avoir lutté contre le courant, on arrive enfin aux pieds du fameux rocher, avec les dauphins qui nous auront accompagnés une bonne partie du trajet. La découverte de ce petit bout d'Angleterre nous a transportéà mille lieux de notre quotidien humide ! Chansons de Noël dans les rues, Christmas shopping dans les boutiques, pubs anglais blindés, odeur de fish n'chips, le tout dans une ambiance de bastion britannique... on a pu vraiment recharger les batteries, finir les derniers bricolages sur le moteur et se ballader aux cotés des singes entre Mediterranée et Atlantique. La météo toujours aussi clémente nous décide à faire notre prochaine escale au Maroc, une grosse dépression ne nous permettant pas d'atteindre les Canaries... on avance... petit à petit...

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Le 16/11/2010
Espagne,  
La travers
ée vers les Baléares a é sportive, pas mal de vent au portant et  une moyenne de vitesse élevée, façon de voir que notre nouveau bateau ne se fait pas du tout impressionner par le gros temps, au contraire une fois calé, il ne bouge plus du tout et trace ! Un gros confort pour nous. L'arrivée à Minorque est quand même la bienvenue, autant par l'été qui semble perdurer que par la visite de Ciutadella très sympa. Cette escale imposée par les conditions météo est une bouffée de terre ! La suite est beaucoup moins sympa, car la météo n'est vraiment pas avec nous et nous enchaînons les coups de vents de face inattendus et les ennuis mécaniques. Du coup plusieurs escales imprévues, des arrivées de nuit (merci le radar!) et de la fatigue. On restera quelques jours à Ibiza qui nous a agréablement surpris après une arrivée rock n' roll sans moteur ! Par contre décus par Alicante et la côte espagnole que nous longerons pour essayer de gagner des milles. Enfin après pas mal de temps passé dans la cale moteur, il semble que le vent tourne, et on arrive enfin aux portes de l'Atlantique où l'on espère que les vents seront plus établis et les pannes oubliées !

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Le 03/11/2010
Faux départs...
Quelques ennuis mécaniques nous retiennent encore à quai, on fait la tournée des chantiers navals du Golfe du Lion ! D'abord Port-Camargue pour un problème électrique et un inverseur puis la Grande Motte pour un arbre de transmission et l'hélice. Du coup on en profite pour bricoler entre  deux pièces à attendre. Enfin on arrive à trouver une fenêtre météo favorable pour notre première traversée vers les Baléares...

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Le 27/09/2010
Le départ... ou presque !
Ca y est c'est le grand départ, on largue les amarres pour 4 mois de navigation.

Au programme l'Afrique de l'Ouest et le retour en Guadeloupe avec notre nouveau bateau: Arakan. Après trois mois à préparer le bateau tout semble prêt: La coque et le pont sont renovés, le moteur remis en état de marche, l'armement de sécurité mis à jour, l'approvisionnement dans les cales, les vaccins, les visas, les douanes, l'equipement, l'electronique, le trajet... c'est fait, ou presque ! Les finitions se feront en route. Au moment où l'automne s'installe en France, on a hâte de suivre nos envies. Après quelques essais, la première escale sera les Baléares. Nous espérons y rester le moins longtemps possible, afin de quitter la Méditerranée au plus tôt. Quant à la transat, elle est prévue début Janvier, une fois les alizées bien établis. Nous partons avec quelques semaines de retard sur les prévisions... et après un dernier coup de Mistral bien à l'abri à la Marina de Port Saint Louis, c'est le moment d'y aller !

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